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Caballus
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Caballus


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Localisation : Grenoble, quartier Bajatière
Date d'inscription : 31/01/2007

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MessageSujet: Présentation   Présentation Icon_minitimeSam 12 Mai - 7:58

éléments du compte rendu de la réunion du 24 avril d'un groupe de travail du projet Sol

Le SOL est une monnaie électronique solidaire et locale. Elle est avant tout un outils permettant de:
- Développer une économie fondée sur des valeurs écologiques et sociales
- Rendre visible l’ensemble des richesses et capacités créatrices des activités humaines aujourd’hui invisibles ou dévalorisées
- Faciliter les échanges qui ont du sens et valoriser les comportements de coopération entre acteurs.

Rapide historique : A l’issue d’un colloque sur les monnaies plurielles organisé en 1999 par la Caisse des dépôts et Consignations, la MACIF, la fondation FPH et la revue transversale, un groupe de travail composé d’acteurs de l’économie sociale et solidaire est constitué afin d’étudier les possibilités de mise en œuvre de ce type de monnaie.
En 2004, le groupe de travail, inspiré par les travaux de P. Viveret, saisit l’opportunité d’un appel à projets EQUAL pour déposer une proposition d’expérimentation portée par le Crédit coopératif, le groupe Chèque Déjeuner et la MACIF, sur 3 régions de France : le Nord Pas de Calais, la Bretagne et l’Ile de France. En 2006, le Fonds social européen propose d’élargir cette expérimentation pour la période 2006-2008 à de nouvelles régions, dont la région Rhône-Alpes. Dans la région, trois sites pilotes ont été identifiés : le Val de Drôme, l’agglomération grenobloise et l’agglomération Lyonnaise.

Une identité collective, des valeurs partagées: Le système repose sur une monnaie solidaire : le SOL. Cette monnaie locale est porteuse d'une identité collective, elle circulera au sein d'un réseau partageant les mêmes valeurs. Ce système d'échanges à valeur écologique et sociale ne peut fonctionner qu'avec la confiance des divers acteurs entre eux. Cette confiance naît de la proximité.
D'abord un réseau partageant les mêmes valeurs

Le projet SOL vise à mettre en place un système d'échange complémentaire, fondé sur les valeurs du développement durable. Au sein de ce projet, on dégage deux pôles :
- Le SOL engagement, pour des activités aujourd'hui non marchandes.
- Le SOL coopération, concernant des échanges marchands qui présentent une valeur ajoutée éthique, sociale et/ou environnementale.

Le SOL coopération

Le SOL coopération fonctionne comme une carte de fidélité "multi-enseigne". Les points sont attribués au consom'acteur pour l'achat de certains produits dans les structures de l'économie sociale et solidaire.
Le SOL permet aux entreprises de l'économie sociale et solidaire une mutualisation de la clientèle, et donne une visibilité aux échanges qui ont du sens. Il contribue à leur développement.

La notion de monnaie fondante :
La monnaie ne peut être accumulée par le particulier, elle perd de sa valeur au fil du temps. De ce fait, les échanges au sein du réseau concerné sont dynamisés. Les SOLs non utilisés par les particuliers vont alimenté un fonds commun, géré par l'association.

L'association SOL est composée de 3 collèges :
- Les individus porteurs de la carte SOL
- Les structures actrices du SOL
- Les personnes qualifiées et membres fondateurs.
L'association existe déjà au niveau national, une antenne grenobloise devrait voir le jour. Le coût de l’adhésion a été fixé à 15 euros pour chaque structure.

Le SOL et les entreprises de l'Economie Sociale et Solidaire :
Le SOL coopération étant annexé sur l'euro, l'entreprise du réseau achète ses premiers SOLs en euros, en fonction de sa capacité de production. De ce fait, une certaine quantité d'euros sera bloquée en banque, et tournera sous forme de SOLs, dans un même circuit.
Pour participer à ce système d'échange, les entreprises doivent être agrées "réseau SOL", adhérentes à l'association SOL et avoir signé la charte.

Le transfert de monnaie se réalise en toute simplicité : soit le client met en contact sa carte SOL avec le terminal de paiement, soit le transfert est enregistré sur Internet. On pourrait même permettre le transfert direct de SOL d'un compte à un autre.

Le suivi des échanges : Techniquement, il sera possible de connaître la quantité de monnaie en circulation, l'état des transactions, ou encore la structure qui a permis à chaque soliste de rejoindre le réseau. Il s'agira d'être attentif aux points de cumul des SOLs pour qu'ils repartent dans le réseau.

L'étude de faisabilité : Elle sera réalisée par un groupe de la MACIF, qui se réunira le 1e juin. Il s'interrogera sur la taille du réseau, le volume monétaire et les publics cibles (les jeunes?).

La communication : Il existe déjà des affiches, des autocollants, un logo. De plus, un catalogue Internet (et des impressions papiers, au début surtout) permettra de répertorier les biens et services proposés par les diverses structures et payables en SOL.
De plus, nous pourrons nous appuyer sur une structure déjà existante et particulièrement dynamique, AlpeSolidaires, pour communiquer sur ce nouveau système d'échanges solidaires.

L'utilisation de la monnaie SOL :
Chacune des structures concernées doit dès aujourd'hui se poser les questions suivantes :
- Pour quels produits je donnerai des SOLs ? Et combien ?
- Pour quels produits je recevrai des SOLs ? Combien?
- Pour quels autres produits/services je souhaiterais pouvoir utiliser mes SOLS ? (fournitures, assurance…)

Quel volume monétaire ?
Pour l'agglomération grenobloise, l'Europe finance 40 distributeurs et 2000 cartes. Ensuite, le coût de revient d'une carte sera de 4 euros.
Admettons que les cartes contiennent au départ 100 SOLs coopération (ce qui correspondrait à 10 euros), et qu'elles soient toutes distribuées durant l'automne 2007. Il y aurait alors 200 000 SOLs (soit l'équivalent de 20 000 euros) en circulation sur l'agglomération, c'est à dire un volume monétaire très significatif pour un nobmre de cartes distribuées de 1 000.
Pour que le système fonctionne, il faudrait qu'il soit lancé par une vingtaine de structures.


Le SOL engagement

Plus spécifiquement, le SOL engagement vise à la valorisation et la mutualisation des engagements. Il permet de multiplier des échanges de temps et de savoirs contribuant au mieux vivre-ensemble, et apporte une reconnaissance aux comportements solidaires. L'utilisation d'une monnaie commune donne naissance à des échanges entre des personnes et des structures qui n'avaient pas l'habitude de travailler ensemble.

Le SOL engagement se crée du fait de l'échange. Il se base sur l'unité de temps. La personne qui donne tant de temps voit son compte SOL crédité d'un certain nombre de SOL alors que la personne qui reçoit ce temps voit son compte débité du même nombre de SOL.

Les pôles d'animation
Le SOL engagement fonctionne grâce à des structures médiatrices, ou pôles d'animation, qui comptabilisent les échanges.
Par exemple, au sein d'une même structure, si A donne du temps à B, la structure est créditée de x par rapport à A, et débitée de x par rapport à B. Elle est donc en équilibre.
De plus, les solistes, du fait de leur intégration à une structure, ont accés aux autres structures. Si Adonne de son temps à telle structure, il pourra utiliser les SOLs ainsi obtenu pour profiter des services d'une autre structure. D'ou l'intérêt de construire un réseau diversifié.
Du fait des échanges entre des individus rattachés à des structures différentes, certaines structures seront en négatif, d'autres en positif. Le temps donné ainsi rendu visible témoigne d'une vraie richesse locale.
Parmi les structures portant le projet, certaines vont donc devenir pôle d'animation. A l'issue de la réunion, certains pôles d'animation sont déjà identifiés : EVE sur le campus, Le Plateau à Mistral, Soli'Gren, la Maison des associations.

SOL affecté

Le SOL et les Collectivités Territoriales :
La collectivité territoriale peut donner une partie de ses aides sous forme de SOLs, par exemple par l'intermédiaire des CCAS. Il s'agit alors d'une 3e catégorie de SOL, le "SOL affecté" : affecté à un public particulier, pour telle ou telle utilisation (par exemple l'alimentaire). Le réseau des consom'acteurs tend ainsi à s'étendre.
La collectivité peut aussi subventionner certaines associations sous forme de SOLs.
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